Publiée le 01 mai 2017
Ingénierie
Conséquences en termes d’emploi et de formation de la baisse des investissements sur l’activité d’ingénierie de la construction (infrastructures et bâtiments)
Le secteur de l’ingénierie subit depuis plusieurs années une forte pression économique aussi bien en termes de volume d’activité que de prix. Cela vient notamment du fait que la conjoncture reste peu favorable à l’investissement public et l’investissement privé.
Le contexte concurrentiel, technique et économique pousse les acteurs à faire évoluer leurs modèles et organisations pour répondre à ces enjeux et à des attentes clients qui évoluent dans le même temps :
- Plus fortes préoccupations environnementales,
- Montée en puissance des outils de conception/modélisation numérique (BIM) et de l’intelligence attendue des bâtiments,
- Contraintes budgétaires plus fortes.
Dans ce contexte et dans le but d’identifier les variables impactant les acteurs de la filière de l’ingénierie de la construction et ainsi anticiper les conséquences en termes d’emploi et de développement de compétences, la Branche a souhaité :
- Mieux connaître l’origine et la nature des investissements en construction (infrastructures et bâtiments),
- Mieux comprendre les raisons des évolutions constatées, notamment en distinguant les causes conjoncturelles (crise économique par exemple, ...) et les causes structurelles (montée en puissance des outils numériques, BIM en tête, démocratisation des outils d'intelligence artificielle, ...),
- Identifier d'éventuels reports des investissements en prestations vers des demandes nouvelles (biodiversité, prise en compte des usages, ...).
Cette étude a donc pour objectif de :
- Modéliser l’impact de l’investissement en ingénierie sur la valeur des projets et sur les emplois et les compétences du secteur,
- Analyser l’évolution des investissements en ingénierie sur les projets sur les 20 dernières années,
- Evaluer les conséquences de l’évolution des investissements en termes de qualité, d’emploi et de compétences,
- Evaluer l’effet dynamique des investissements en matière d’ingénierie, en termes d’activités, de création/maintien de l’emploi et de formation,
- Evaluer de façon prospective l’évolution de l’emploi et des besoins en compétences.
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